Profitant des premiers rayons de soleil du mois de mai, Iriscare a continué son tour des institutions qu’il agrée et/ou finance. Direction Tour&Taxis où, à quelques pas de la Gare Maritime, une nouvelle maison de repos a fait son apparition il y a bientôt 1 an.
Née de la fusion de deux maisons de repos (La Belle Epoque à Laeken et La Roseraie à Anderlecht), l’établissement Anima de Tour&Taxis a ouvert ses portes le 8 juin 2022. « Les équipes des deux maisons de repos s’y sont retrouvées et la plupart des résidents nous ont rejoint », explique Denis Garcia, Directeur de la maison de repos. « Nous avons commencé avec 35 résidents et nous en avons maintenant une soixantaine. A terme, nous voulons atteindre une capacité de 196 résidents. »
Une philosophie d’ouverture
« Je voulais développer un lieu de vie ouvert et dans lequel les gens sont libres de pouvoir évoluer. Si nous commençons à mettre des barrières, ce n’est plus un lieu d’accueil », nous explique Denis Garcia. Au quotidien, cela se traduit de plusieurs façons : il n’y pas d’heures de visite fixées, les familles peuvent rentrer à n’importe quel moment grâce à un système de badges et des activités sont organisées en partenariat avec des associations du quartier.
Un respect de la diversité
Ce jeune établissement défend donc une philosophe d’ouverture vers l’extérieur mais aussi…vers la multiculturalité. « Nous voulions nous adapter aux besoins des résidents, quels que soit leur origine, leur religion, leur régime alimentaire… », précise Denis Garcia. « Nous accueillons tout le monde, à l’image de Bruxelles et de sa multiculturalité. »
Que ce soit dans le choix de la décoration, la présence d’un salon de coiffure ou l’aménagement des espaces, Anima Tour&Taxis a pour ambition d’offrir un cadre chaleureux à ses résidents. « Nous essayons au maximum de reproduire le « comme chez soi ». Cela passe, par exemple, par le respect de leurs habitudes de sommeil. Ce sont des petits habitudes qui peuvent sembler banales pour nous mais qui favorisent l’intégration », explique Rachida Terresti, infirmière coordinatrice des soins. « Ils sont chez eux, c’est à nous de nous adapter. »